Fiche d’état civil

Io possède un hôte mesurant 1m72, une taille appréciable sans être intimidante, sa silhouette est fine, mais équilibrée, ce qui lui permet de porter un peu près n’importe quoi, ce qu’elle aime faire.

Elle a d’ailleurs deux identités stylistiques fort différentes, auprès des siens elle s’habille de façon luxueuse, portant des pièces de collection qu’elle fait coudre sur mesure, rien n’est trop beau. Elle n’essaye pas forcément d’être tape à l’œil, c’est juste qu’en tant que Sonaaq elle est habituée à des tenues pouvant sembler farfelues sur terre, mais ne l’étant pas en réalité dans son univers.  
Quand elle se rend dans ses domaines agricoles ou quand elle se fond dans la masse humaine pour découvrir de nouveaux produits elle adopte un code vestimentaire tout aussi luxueux, mais plus humain, des tailleurs pour la ville et des jeans avec des chemisiers en mousseline ou des pulls en cachemire pour la campagne. Le maquillage et la coiffure s’adaptent à sa tenue, ainsi elle est quasi méconnaissable quand elle essaie passer d’un univers à l’autre.

Côté visage, celui de son hôte est fort particulier, pas vraiment dans les normes humaines, enfin pour la plupart des humains. Elle possède en effet des traits très inhabituels dus à une ossature particulièrement prononcée. Elle est plutôt pâle sinon, a des yeux bleus et des cheveux châtain qui naturellement ondulent.  Elle possède un certain nombre de piercing aux oreilles, mais nulle part ailleurs et n’a pas le moindre tatouage.

Io est une pure impérialiste, elle a toujours considéré les Sonaaqs comme supérieurs à la plupart des espèces, au moins celles colonisées.   Elle a toujours supporté le parti, mais n’a pu activement le soutenir qu’après son mariage alors qu’elle avait 103 ans, elle avait alors les moyens et ses époux étaient tout aussi engagés qu’elle. C’est simple le groupe marital n’a que deux buts : s’enrichir et financer les impériaux afin qu’un jour ces derniers suppriment le moindre droit que puisse avoir un hôte. Ils espèrent aussi plus de guerre de conquête dans l’optique de s’enrichir toujours plus. De par sa grosse participation au parti elle est proche de nombreux leaders de la cause.

Aucun.

Mon tout premier corps je ne m’en rappelle pas tout ce que je me rappelle c’est d’avoir détesté devoir le partager, c’était une agricultrice, au départ cela ne m’a pas semblé être le métier le plus intéressant du monde, mais plus tard cela allait me servir beaucoup. J’étais bien née sur une planète riche et prospère aux habitants plutôt évolués, cela faisait des siècles que la planète était sous tutelle impériale et pourtant il y avait toujours des rebelles.

Mon second corps de la même race je l’ai gardé 912 ans, comme il était beau et confortable. C’était une « résistante » comme si on pouvait résister. Cette planète lors de sa naissance était presque calme, mais la conquête avait été difficile les Soshariens étaient très évolués, pas comme les humains, ça avait été si facile de les dominer, non les Soshariens les Sonaaqs les auraient laissé en paix et se seraient contentés de relation diplomatique avec eux s’ils n’avaient pas attaqué leur manière de vivre, les Soshariens étaient une race prétentieuse qui ne voyait qu’en les Sonaaqs des parasites qui ne méritaient pas de vivre. S’ils ne les avaient pas traités comme ils l’avaient fait ils auraient pu nouer une alliance, mais ils avaient insulté une de leurs plus vieilles reines et cela était intolérable, les Sonaaqs avaient décidé de leur déclarer la guerre et leur supériorité numérique avait fini par écraser les Soshariens tout aussi puissant qu’ils l’étaient. Beaucoup étaient morts, certains avaient rejoint les symbiontes ces scélérats, d’autres encore s’étaient enfuis et c’étaient ces derniers qui causaient régulièrement des problèmes, ils n’étaient plus qu’une poignée, mais il avait fallu des siècles pour les exterminer, mon hôte était une des dernières rebelles.

J’ai été forcée de fouiller dans son esprit pour attraper les autres, ils étaient sur le point de nouer des alliances avec d’autres espèces, j’ai tout révélé, j’ai été considérée comme une sorte d’héroïne de guerre, cela m’a bien servi j’ai pu intégrer une grande entreprise celle des Xiell spécialisée dans l’import-export de produits exotiques. C’était un couple marital de 8 personnes employant des centaines de Sonaaq dans l’empire et des centaines de milliers d’autochtones. Je n’étais personne, j’avais à peine trois ans, mes seules armes étaient l’expérience de ma première hôte en tant qu’agricultrice, ainsi que la reconnaissance de l’empire comme personne de confiance et de valeur.

Ma gloire serait éphémère j’en avais conscience et je ne voulais pas rester en bas de l’échelle, je voulais faire mes preuves. J’étais acharnée je travaillais beaucoup, sans réellement m’accorder de repos, j’avais la fougue de la jeunesse. Je me spécialisais dans le rendement, bientôt être autodidacte ne devint pas suffisant, mais comme j’étais une employée prometteuse l’entreprise me paya mes études, 10 ans de longue années d’étude sur la planète des sciences, une planète sans nom, une planète universitaire, elle n’avait jamais accueilli de population indigène, les Sonaaqs avait été les premiers à poser les pieds dessus, c’était l’endroit idéal pour les étudiants, il n’y avait pas de non-sonaaq pas de risque de révolte, d’attentat, de violence, un vrai havre de paix.

A 25 ans je rentrais à Soshaya et pour la première fois on me permit de rencontrer les Xiell, comme j’étais nerveuse, je devais présenter ma thèse, voir si elle serait utile à mon entreprise. J’enfilai mes plus beau habits et je me présentai dans leur résidence principale, un véritable château si le majordome ne m’avait pas guidée je me serais perdue. Quand je les vis j’avais l’impression d’être vêtue de haillons, ils avaient tous des hôtes soshariens, excepté un dont j’ignorais la race, cependant il était également un bipède et restait attirant dans les critères soshariens. Je m’inclinai très bas attendant que la plus âgée Akahiah (elle avait plus de 700 ans à l’époque et faisait partie des premiers colons de cette planète) me permette de les regarder de nouveau.

La présentation de ma thèse se passa comme un rêve, j’y avais tellement travaillé et il fut décidé de me renvoyer étudier, j’étais une graine prometteuse, les moyens furent mis pour que je puisse pendant plus de 30 ans étudier avec les meilleurs pour perfectionner mon éducation, quand je revins enfin à Soshaya j’avais 55 ans. Je fus invitée à une réception avec la famille et des personnalités sonaaqs importantes, on m’envoya même une couturière pour me faire une tenue sur mesure. C’était effrayant. Je n’étais pas le seul poulain à présenter ce soir, il y en avait une dizaine, mais bientôt un de mes futurs époux Xellex avec qui j’avais entretenu une longue correspondance pendant mes études m’attrapa doucement par la taille pour me présenter à deux sénateurs impériaux.  Je fus conquise par leur discours, Xellex passa toute la soirée avec moi, je l’appréciais énormément, mais il ne se passa rien ce soir-là.

De toute façon je n’étais pas là pour ça, je comptais accumuler une certaine fortune pour pouvoir m’acheter mon propre vaisseau, commencer de nouvelles études pour me lancer dans le commerce de tissus, les vêtements me passionnaient depuis ma première rencontre avec les Xiell.  La vie en décida autrement Xellex et moi finirent par devenir amants, nous étions sur la même longueur d’onde et bientôt il me présenta aux siens plus intimement, très vite Akahiah et moi devinrent très proche, j’étais fascinée par sa personnalité et elle appréciait ma franchise et mes nouvelles idées, en moins d’une cinquantaine d’années je devins une pierre angulaire à l’entreprise et à la famille. A 103 ans je rejoignis Xellex, Akahiah et les  six autres dans la famille Xiell. Ma passion pour le tissu devint un rêve, un hobby, les Xiell étaient spécialisés dans l’agriculture, l’élevage et la restauration. Akahiah avait une connaissance encyclopédique des plantes et des espèces vivantes de l’empire. J’étais spécialiste du rendement, je parvenais toujours à produire plus avec moins d’espace, je savais quelles plantes et créatures vivantes pouvaient vivre harmonieusement.

Quand les Impériaux décidèrent de suivre les Symbiontes, l’occasion était trop belle pour découvrir de nouvelle saveur, je rêvais de prendre un nouveau tournant dans ma vie, de plus la famille se cherchait, elle voulait investir dans une nouvelle filière sans savoir laquelle, voyager chacun semblait une bonne idée à la famille pour s’inspirer. Xellex décida de m’accompagner nous étions les seuls sortant du périmètre de l’empire et qui ne pourrions revoir les autres avant plusieurs années, la séparation fut difficile, mais je sentais qu’elle était nécessaire pour réaliser notre rêve secret, être assez riche pour s’acheter une planète et voir le triomphe impérial durant notre vivant.

Je suis sur terre depuis trois ans, je suis la seule productrice de mets aliens avec Xellex, mon travail est nécessaire pour nourrir les hôtes les plus compliqués et satisfaire les hauts gradés en manque du pays. Je conseille aussi parfois les ministères agricoles, mais je n’aime pas faire de politique, je me contente d’être consultante, les frontières étant cloisonnées cela me permet moi qui peut voyager de faire le commerce de produits exotiques entre régions. J’ai en effet parfois l’occasion de me déplacer avec des fonctionnaires impériaux -souvent des clients- m’invitant lors de leur voyage, j’ai même plusieurs fois voyagé avec la reine. Je n’ai pas encore trouvé dans quelle voie m’engager, même si j’aime les vêtements les physionomies des hôtes sonaaqs sont trop différentes pour que cela soit un succès commercial.  Xellex s’est installé en Inde formidable pays avec son énorme population et ses denrées rares. Parfois nous nous rendons visite quand le manque se fait sentir, mais nous ne sommes plus des enfants et pouvons passer des mois loin de l’autre juste en se téléphonant parfois.

Pseudonyme : Méropée
Âge : 26 ans
Comment avez-vous connu le forum ? Mystère
Un commentaire ? Nope